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Parce que nous pensons que le chien est avant tout le compagnon de l'homme, Parce que nous le voulons à la fois beau, fort, intelligent et docile, Parce que nous croyons que cela est possible grâce à la selection, Nous avons créé les Cockers Anglais "de Vaccares" Elevage de sélection, 40 ans d'experience et de passion. Catherine Jacquier-Graveleau
Elevage de Vaccares
Naissance de l'élevage de Vaccarès
En 1954, j'avais 7 ans, un espagnol ami de mes parents m'offrit un petit cocker anglais bleu répondant au nom de Poutchi. Ce fut une grande et merveilleuse histoire d'amour, malheureusement trop courte car Poutchi mourut en 1957. On me raconta qu'il était reparti à Barcelone où il était né revoir son papa et sa maman. J'attendais Poutchi et demandais sans cesse quand il devait revenir. Puis le temps passa, je grandis et je compris qu'il ne reviendrait jamais. Nous avons eu d'autres chiens, mais c'était un cocker que je voulais. Aussi le 30 mars 1968 jour de l'anniversaire de maman, j'arrivais à la maison avec une merveilleuse cocker noire de 6 semaines. Elle s'appelait Reza des Templiers. En fait, je ne l'ai pas choisi, c'est elle qui l'a fait. J'étais allé chez Madame Lepage, l'éleveuse, pour acheter une petite golden. Mais cette boule de poil noir s'était installée sur mes pieds; chaque fois que je la repoussais, elle revenait. J'ai craqué et je l'ai emmené. A l'époque j'étais élève à l'école d'Architecture et des Beaux-Arts de Marseille. Profitant d'une discipline laxiste, Reza assista à tous les cours. Nous ne nous quittions pas. C'était le bonheur. Puis Reza me donna la première portée de Vaccares. Avec elle je fondais une lignée : tous mes "solides" ont Reza dans leur pedigree une ou plusieurs fois. Si Poutchi me donna l'amour de la race, Reza réveilla en moi la passion de l'élevage. Car, comme le disait Madame Lambert : "on ne devient pas éleveur, mais on naît éleveur."
Image de chiots

Nous nous refusons de publier les photos individuelles des chiots que nous avons à céder car nous pensons qu'un chiot n'est pas une image mais un être vivant à part entière avec une identité et un caractère propre.
Nous souhaitons avoir un échange approfondi avec les futurs acquéreurs afin de les conseiller et de les guider au mieux dans leur choix. Dans ce but nous leurs conseillons de nous communiquer leurs coordonnées téléphoniques ou de nous appeler directement au 04.91.36.20.67 ou encore de prendre rendez-vous pour venir à l'élevage.
Vous trouverez les photos des chiots que nous avons produits dans la rubrique "album photos"
Mon idéal, le cocker ou le cocker idéal.
Le type idéal de la race sera toujours pour moi un chien bien fait avec une tête bien pleine : le chien que j'aimerais être mien. Bien sûr, il doit avoir les caractéristiques morphologiques de la race mais il doit aussi avoir le mental et l'intelligence. Je n'aime pas vivre avec des chiens bêtes, ils m'ennuient. Il y a bientôt 20 ans j'ai écrit un article pour la revue française Spaniel ; je le relis aujourd'hui et je pense toujours la même chose.
Mon idéal, le cocker ou le cocker idéal.
Mon chien idéal, c'est le cocker ! Pour me plaire, il doit :
- Etre VIF et GROUILLANT
Marche vive, fouet en action, tête haute, curieux, ni craintif ni peureux.
- Etre ELEGANT
Marche ample et souple, il cherche le terrain loin devant avec ses antérieurs grâce à une épaule bien oblique. Il pousse énergiquement avec ses postérieurs car ces derniers sont bien angulés et bien musclés.
Le garrot, légèrement plus haut que la croupe, est relié à celle-ci par une ligne de dos ferme et bien droite.
La queue est attachée légèrement plus bas que la ligne de dos. Elle frétille en action.
- Etre PUISSANT
Avoir de la substance, une poitrine large et profonde, des membres avec une forte ossature terminés par des pieds ronds et bien serrés.
Le cocker est un chien sportif et non pas un dandy! Il ne faut pas perdre la substance au profit d'une soi disant élégance.
Surtout ne pas avoir un chien étroit avec une ossature fine.
- Avoir une BELLE ROBE SOYEUSE
Le standard nous dit "chien à poil mi long avec les membres et les oreilles frangés, texture soyeuse". C'est justement comme cela que je les aime. Pourquoi ? Parce que mes chiens me suivent partout. Du poil suffisant les protège tandis que du poil trop abondant les handicape.
Je me rappelle, lors d'une promenade, avoir été obligée de rentrer à la maison pour prendre un sécateur afin de libérer une chienne noire (CAC de Paris, s'il vous plaît) emprisonnée dans les ronces.
Ensuite j'aime caresser mes chiens, et j'aime quand c'est doux.
Autres avantages du poil soyeux: il sèche vite, est facile à entretenir. La saleté ne s'y accroche pas. Il brille toujours, ce qui est beau et ne gâte rien.
- Avoir une TETE BIEN FAITE AVEC UNE BELLE EXPRESSION
La tête du cocker a la forme d'un rectangle composé lui même de deux autres rectangles: l'un étant le crâne, et l'autre le chanfrein. Le dessus du crâne et le dessus du chanfrein forment deux lignes parallèles. La cassure qui va de l'un à l'autre, le stop, est bien marquée. L'ensemble reste distingué, bien ciselé et sec. Les yeux ont une belle expression d'intelligence et de douceur.
- Avoir un SUPER CARACTERE
Gai, joueur, un peu clown, espiègle, légèrement roublard, un tantinet cabochard, mais plein d'amour pour moi.
Il sait être le copain de jeux de mes enfants, le compagnon calme couché à mes pieds pendant que je travaille dans mon bureau, le compagnon agile lors de mes promenades. Il sait aussi faire rire mes amis avec ses pitreries.
- Etre INTELLIGENT
J'aime le chien intelligent, celui qui comprend vite, celui qui prend des initiatives, celui qui trouve la solution pour contourner l'obstacle. "Sois belle et tais-toi" ne serait pas à dire à l'un de mes chiens. J'ai besoin d'une certaine complicité entre lui et moi. Il doit être intelligent.
- Avoir des APTITUDES A LA CHASSE
Aptitudes à la chasse ? Allez-vous me dire. Mais vous ne chassez pas ! Non, je ne chasse pas, mais j'élève des cockers, et les cockers sont des chiens de chasse. S'ils n'ont pas d'aptitudes à la chasse, ce ne sont pas des cockers à part entière. C'est comme un puits ; s'il n'y a pas d'eau au fond, ce n'est pas un puits.
De même un chien qui chasse exceptionnellement bien, s'il n'a pas toutes les autres qualités que je décris plus haut, n'est pas non plus un cocker. C'est un chien de chasse, rien d'autre.
Je dois avouer cependant que ces aptitudes à la chasse ne donnent aucun complexe à ces "chers petits" pour être de merveilleux chiens de salon !
En relisant mes notes, je me demande si ce n'est pas ça le cocker idéal.
Philosophie de l'élevage
De ma production quel est le chien qui m'a le plus satisfaite, celui qui flatte le plus mon orgueil d'éleveur ? Mon meilleur chien est celui qui va naître dans ma prochaine portée. En effet je suis comblée par le caractère de mes chiens: sociabilité, gentillesse, réceptivité, intelligence. Mais en ce qui concerne la morphologie, il y a toujours un point à améliorer. L'orgueil est l'ennemi du mieux. Je reste modeste car, après 40 ans d'élevage, je sais que j'ai encore à apprendre. Se gargariser des succès fantastiques d'un chien, oublier ses défauts et ceux de sa lignée est aller à coups sûrs au devant de grandes désillusions.
Les expositions ne sont pas une finalité pour moi. Elles me permettent seulement de me mettre en compétition, de comparer mes chiens avec ceux des autres. C'est très stimulant. J'aime aller rechercher l'avis d'un juge spécialiste de la race, même si je dois faire plusieurs centaines voire milliers de kilomètres pour cela.
J'ai aussi pendant plusieurs années fait des field-trials avec succès. J'ai obtenu plusieurs titres de champions de travail. J'ai même gagné le fabuleux challenge de la Coupe d'Europe de Travail avec une chienne bleue de mon élevage. Cela m'a tout à fait enchanté. J'ai connu de grandes émotions à conduire mes chiens sur les parcours de chasse.
Mais ce n'est ni à cause des expositions, ni à cause des field-trials que j'ai des cockers. C'est avant tout pour le plaisir d'être avec eux. Ils font partie de ma vie. Ce sont mes compagnons.
Avec le temps les cockers ont évolué.
Si dans l'ensemble les cockers sont devenus plus courts, ils ont trop souvent perdu les angulations. Il est aussi de plus en plus rare de rencontrer une belle tête avec une belle expression. Le manque de stop et les petits yeux sont les défauts qui reviennent le plus souvent. La mode est de faire courir les chiens dans les rings. Quelle erreur pour les bons sujets qui ont gardé une allure typique ! Quelle mascarade géniale pour cacher ce défaut majeur ! En tant que juge j'ai très souvent remarqué qu'après un tour de ring à une allure très rapide où il est impossible de voir quoique ce soit et ayant demandé au présentateur de refaire marcher le chien à une allure normale, il s'avérait que notre "champion de course à pieds" envoyait ses pattes dans n'importe quel sens, ou qu'il "serrait" d'une manière indécente, ou encore que, n'ayant pas d'angulations, il marchait comme un fox-terrier. Le poil s'est très nettement amélioré en qualité. Beaucoup de chiens ont un excellent poil. Malheureusement quelques fanatiques de la tondeuse, ciseaux ou trimming font un massacre et ce de manière définitive car le poil travaillé ainsi est irrécupérable. C'est vraiment dommage. On laisse beaucoup trop de poil laineux dans les franges et sous le ventre. Pourtant il est si facile de peigner régulièrement ces parties pour enlever ce vilain poil et ne conserver que de belles soies. En ce qui concerne la longueur du poil, je pense que nous le laissons trop pousser; cela ne correspond pas à l'idée que j'ai du cocker anglais. Mais avec beaucoup trop de juges il est quasiment impossible de gagner sans ce poil. La balle est dans le camp de Messieurs et Mesdames les juges.
De tous temps, à part quelques cas exceptionnels, les plus grands éleveurs de cockers ont été en Angleterre. Je crois qu'ils ont su reconnaître les qualités des chiens dont ils n'étaient pas propriétaires et qu'ils ont aussi su les utiliser à bon escient.
Si la chienne est le trésor de l'élevage, l'étalon reste à la disposition de tous. Je ne pense pas que quelques éleveurs isolés ont pu avoir une influence sur l'évolution de la race, mais qu'au contraire l'union de la majorité d'entre eux leur a permis d'atteindre le but qu'ensembles ils s'étaient fixés.
J'ai toujours pratiqué le "line breeding". Je n'y ai trouvé que des avantages. Les chiens ont ainsi le même type. Ils sont très homogènes. De temps en temps pour "changer le sang" ou pour aller chercher une qualité à laquelle je tiens particulièrement je fais de l'out-breeding. C'est là qu'il y a le plus de risques . Premierement risque de faire rentrer à son insu une tare d'où l'utilité de faire immédiatement après de l'in-breeding en accouplant le nouveau venu avec son descendant direct (fils ou fille); on saura à peu près sûrement si il y a tare ou non, car en faisant une consanguinité serrée la tare devrait ressortir. Deuxièmement on risque de perdre le type et les efforts d'élevage de plusieurs années; il est préférable de ne pas garder un sujet issu de cette deuxienne union car il est 3/4 d'une autre lignée et seulement 1/4 de la vôtre.
Il est aussi nécessaire de faire de l'in-breeding pour fixer telle ou telle qualité. Il faut bien sûr avoir la quasi-certitude que cette lignée est exempte de tare. Ensuite on revient au line- breeding.
C'est ainsi, à mon avis, que l'on a les meilleurs sujets. Je n'oublie cependant jamais que le secret de la réussite en élevage est d'accoupler un bon mâle avec une bonne femelle et d'avoir de la chance !
Le cocker anglais a encore de belles années devant lui. Si nous savons garder ses qualités essentielles il a certainement un bel avenir.
C'est vraiment un compagnon idéal pour l'homme du XXIème siècle. C'est le chien de la famille: copain de jeux des enfants, auxiliaire à la chasse de Monsieur, complice de Madame…
Grâce à sa taille, on peut l'emmener partout. C'est un beau chien assez facile à entretenir. Il vit une quinzaine d'années, et les vit bien. Il a une santé de fer. Il sait être calme à l'intérieur, vif à l'extérieur. Il s'adapte à tout.
C'est un polyvalent par excellence.
Le danger, c'est nous les éleveurs. Il faut absolument que le cocker garde cette polyvalence. Si, par malheur, un de nous décidait de le sélectionner uniquement sur une de ses aptitudes, il irait droit à l'échec.
Imaginez une sélection basée uniquement sur l'aptitude aux expositions; très vite nous constaterions une dégénérescence des autres qualités qui font sa richesse. Ce chien serait certainement très beau. Mais devenant une machine à gagner programmée pour le ring, partageant sa vie entre le puppy-pen pour ne pas abîmer le poil et le tapis roulant pour avoir des muscles, ayant un produit dopant avant d'entrer dans le ring pour avoir du punch, ne connaissant plus rien de la vie naturelle, ne vivant plus avec son maître, il deviendrait rapidement stupide. Il ne serait plus le compagnon idéal de l'homme.
Imaginez maintenant un cocker uniquement sélectionné pour les field trials; très vite il deviendrait une bête à concours oubliant même d'être chasseur, préférant faire une belle démonstration de dressage. La non plus il ne serait pas l'auxiliaire privilégié de l'homme. De plus les qualités morphologiques ayant été laissées de côté, très vite il ne ressemblerait plus à un cocker. Il serait un chien, pas plus.
Soyons vigilants, l'avenir du cocker est de rester le compagnon de l'homme. Sa polyvalence permet de satisfaire le plus grand nombre d'entre nous et ceci est sa chance.
Catherine JACQUIER-GRAVELEAU
Elevage "de VACCARES"
Tares génétiques
Tous nos reproducteurs sont indemnes d' APR et de FN (tests ADN).
Nous garantissons que tous nos chiots ne développeront pas ces deux maladies.
APR : Atrophie Progressive de la Rétine, tare héréditaire, malformation de l'oeil qui provoque la cécité vers 7 ans
FN : Néphropathie Familiale, tare héréditaire, malformation du rein qui entraine la mort entre 8 et 24 mois.
Résultats tests ADN :
Homozygote normal + / + (sain) : ne développe pas la maladie
Hétérozygote + / - (porteur sain) : ne développe pas la maladie
Homozygote muté - / - (atteint) : développe la maladie